Pourquoi réhabiliter le Funiculaire
Il ne reste en France que trois funiculaires datant d’avant la Première Guerre Mondiale : Le Mont Dore (Puy de Dôme), Evian-les-Bains (Haute-Savoie) et Besançon (Doubs). Les deux premiers sont classés aux Monuments historiques depuis une vingtaine d’années et ont été restaurés à l’identique.
Besançon est une ville particulièrement riche en patrimoine, avec 180 édifices classés ou inscrits aux Monuments Historiques, ainsi que le plus grand secteur sauvegardé de France. Le funiculaire constituerait une curiosité touristique supplémentaire pour la ville.
Dans le cadre d’un classement de la citadelle par l'Unesco au titre du patrimoine mondial de l’Humanité, le funiculaire témoignerait du passé thermal de la ville (tout comme le casino et l’ex-hôtel des Bains), dans un quartier particulièrement malmené au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
Le funiculaire est situé dans un quartier assez mal desservi par les transports en commun et difficile d'accès. La création d’une halte intermédiaire, près de l’ancien passage à niveau, permettrait d’augmenter sensiblement son utilisation par les habitants du quartier en organisant des correspondances pratiques bus-funiculaire.
L’utilisation du funiculaire à des fins touristiques serait grandement facilitée par sa proximité avec l’Office de Tourisme (5 minutes à pied). La promenade située à côté du terminus du funiculaire (fort Beauregard) constitue le plus beau point de vue sur le centre ville (citadelle, boucle du Doubs, clochers, collines couvertes de verdure…)
De plus, c'est un moyen de transport très écologique. Un funiculaire foncitonne grâce à un moteur électrique, aidé par la pesanteur. Sa consommation en électricité est donc relativement faible, par rapport à un tramway.