Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

funiculaire - Page 6

  • La saga du Funiculaire (8/10)

    Permalien

    Un des derniers voyages du Funiculaire 

    Pendant l'été, revivez avec nous la saga du Funiculaire ! Chaque mercredi, retrouvez un épisode de l'histoire de notre Funi, des origines à nos jours... Cette semaine : les années 1980 !

    Durant les années 1980, la baisse de fréquentation continue, remettant en cause l'exploitation du funiculaire, qui demande toujours plus de budget lié au fonctionnement. En 1980, d'importants travaux sont envisagés mais remis en doute notamment parce ce que depuis 1972, la participation de la ville par voyageur n'a cessé d'augmenter : 1,43 franc en 1972, 4,09 francs en 1975 et 8,39 francs en 1979. La séance du 22 octobre 1980 du conseil municipal prononce la réfection des voitures et la poursuite de l'exploitation.

    Début 1981, les voitures sont démontées l'une après l'autre pour que le service puisse continuer, aux ateliers de la Pelouse à Saint-Ferjeux. Les caisses en bois sont presque toutes reconstruites à l'identique sur leur châssis d'origine, la seule différence avec l'originale étant les vitres en plexiglas bombé sur la cabine des wattmans mises à la place des anciennes vitres plates. Les toits des voitures sont eux aussi totalement reconstruits, et du vert cuivre est posé sur le contreplaqué afin de donner une touche de modernité tout en laissant le véhicule étanche.

    Lire la suite

  • La saga du Funiculaire (6/10)

    Permalien

    Bombardement des voies du Funiculaire, 1943

    Pendant l'été, revivez avec nous la saga du Funiculaire ! Chaque mercredi, retrouvez un épisode de l'histoire de notre Funi, des origines à nos jours... Cette semaine : le rachat de la Compagnie et le bombardement du Funiculaire.

    La convention liant la Compagnie du Funiculaire à la Ville était claire : « La ville de Besançon aura toujours le droit de racheter la Compagnie ». Cette solution alors  privilégiée face aux deux autres comportant trop d'inconvénients : renoncement du prêt de la ville mais ne faisant que reporter le problème, ou mettre la Compagnie en faillite et dans ce cas arrêter le funiculaire.

    La commission des transports décide donc de racheter la Compagnie avec la Municipalité, et Jean Minjoz, alors adjoint au maire délégué aux transports propose en 1941 de racheter la Compagnie pour la somme de 195 500 francs. Billiotte juge la somme inacceptable sachant qu'il faut ajouter le déficit, l'intérêt statuaire et les frais d'administration centrale ce qui porte le rachat à un total de 445 500 francs. Un prix d'achat définitif est finalement trouvé après plusieurs refus réciproques, fixant une somme de 350 000 francs.

    Le rachat est approuvé par le conseil municipal dans sa séance du 22 octobre 1941 et le funiculaire est définitivement acquis par la ville le 23 janvier 1942 bien qu'il ne soit encore rien assuré sur son avenir. Puis, les actionnaires se mettent d'accord avec la mesure prise et enfin la préfecture de Besançon donne son aval en octobre 1942. La convention de rachat est officiellement signée le 20 novembre 1942, et après quelques hésitations la Municipalité décide de créer provisoirement une régie, à partir du 25 février 1943 et qui devait au départ durer trois années.

    Le 1er avril 1943, la Ville devient définitivement propriétaire du funiculaire et la Compagnie des Tramways Électriques du plateau de Beauregard-Bregille disparaît donc au profit de la Régie du Funiculaire de Bregille après plus de 41 ans d'existence.

    Le bombardement du 16 juillet 1943

     

    Lire la suite

  • La saga du Funiculaire (5/10)

    Permalien

    Départ de la gare basse du Funiculaire

    Pendant l'été, revivez avec nous la saga du Funiculaire ! Chaque mercredi, retrouvez un épisode de l'histoire de notre Funi, des origines à nos jours... Cette semaine : les années 1930 !

    Le successeur d'Emile Picard, Joseph Billiotte, est un actionnaire et assureur à Besançon : c'est lui qui va reprendre en main la Compagnie à la fin des années 1920. En 1938, de nombreuses réparations ont lieu sur tout le funiculaire, notamment sur le matériel roulant : roues, peintures et voies nécessitent un rajeunissement après plus de 25 ans de service. Pendant la durée des travaux, un service de substitution composé d'autobus est assuré aux heures de pointe, marquant ainsi le premier gros arrêt du funiculaire.

    Lire la suite