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La saga du Funiculaire (5/10)

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Départ de la gare basse du Funiculaire

Pendant l'été, revivez avec nous la saga du Funiculaire ! Chaque mercredi, retrouvez un épisode de l'histoire de notre Funi, des origines à nos jours... Cette semaine : les années 1930 !

Le successeur d'Emile Picard, Joseph Billiotte, est un actionnaire et assureur à Besançon : c'est lui qui va reprendre en main la Compagnie à la fin des années 1920. En 1938, de nombreuses réparations ont lieu sur tout le funiculaire, notamment sur le matériel roulant : roues, peintures et voies nécessitent un rajeunissement après plus de 25 ans de service. Pendant la durée des travaux, un service de substitution composé d'autobus est assuré aux heures de pointe, marquant ainsi le premier gros arrêt du funiculaire.

Le successeur de Picard, Joseph Billiotte, est un actionnaire et assureur à Besançon qui reprend en main la Compagnie. En 1938, de nombreuses réparations ont lieu sur tout le funiculaire, notamment sur le matériel roulant : roues, peintures et voies nécessitent un rajeunissement après plus de 25 ans de service. Pendant la durée des travaux, un service de substitution composé d'autobus est assuré aux heures de pointe, marquant ainsi le premier gros arrêt du funiculaire.

Quant aux recettes, elles sont stables durant la période 1928-1935 avec un effectif de 150 à 160 000 voyageurs, mais entre 1936 et 1939 la situation se crispe, notamment avec l'arrivée au pouvoir du Front populaire faisant adopter des lois sociales qui auront un impact direct et significatif sur les finances de la Compagnie.

Ces lois obligent la Compagnie à embaucher trois personnes de plus sur 40 heures hebdomadaires, coïncidant avec la baisse du nombre de voyages en 1937, les réparations et interruptions de service de 1938 ainsi qu'à la grève du personnel la même année rehaussant le salaire de ceux-ci de 12 %. Le déficit de la Compagnie atteint 3 600 francs en 1936 et explose en 1938 avec 52 000 francs.

Joseph Billiotte demande alors à la ville une aide de 65 000 francs afin de combler le déficit du funiculaire, qu'il obtiendra non sans difficultés. Cependant, les difficultés continuent en 1940, et la Compagnie se voit obligée d'intenter un procès contre la ville devant le conseil de préfecture pour charges extra contractuelles, car cette première ne peut pas payer ses dettes qui s’élèvent alors à 95 000 francs.

Pendant cette période (la Seconde Guerre mondiale) la municipalité ne donne pas priorité au funiculaire et le procès ne présage alors rien de bon pour la Compagnie. C'est ainsi qu'en 1941 le ministre des travaux publics de l'État français suggère un rapprochement entre la Ville et la Compagnie.

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